Les lynchages de Samara et Shemseddine ont révélé que des musulmans français vivent – et parfois meurent – sous la coupe d’une police des mœurs islamiques. En abandonnant sa mission, l’École prive toute une jeunesse de notre culture et laisse prospérer la loi du clan et l’hyperviolence.
Maurice Ravel, Arthur Rimbaud… des figures parmi tant d’autres, innombrables, qui peuplent la culture française. On a beaucoup entendu leur nom ces dernières semaines, mais ce n’était pas pour parler littérature ou musique. Ils étaient tristement associés, dans des faits qui ne sont divers qu’en apparence, à ce qui nie radicalement la France et sa culture.
C’est au lycée Maurice-Ravel, à Paris, qu’un proviseur a été poussé à la démission par des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Sa faute ? Avoir exigé d’une étudiante le retrait de son voile au sein de l’établissement, conformément à la loi (qu’elle n’ignorait pas et défiait sciemment). C’est devant le collège Arthur-Rimbaud de Montpellier qu’une élève de 13 ans, Samara, a subi une agression d’une violence extrême. Sa faute ? S’habiller « à l’européenne », ce qui n’était pas du goût des adolescents qui l’ont laissée pour morte.
L’islamisme, ça arrive près de chez vous
Dans ces deux cas, l’islamisme est à la manœuvre, crachant sa haine de la laïcité en feignant de la croire oppressive, et sa détestation de l’Occident en punissant ceux (et surtout celles) qui seraient tentés de lui ressembler. L’affaire de la jeune fille voilée n’est pas nouvelle : on a désormais l’habitude de cet entrisme islamiste, qui passe par la provocation, le retournement victimaire puis la menace. Cette stratégie est depuis longtemps théorisée et prônée par les Frères musulmans pour déstabiliser des sociétés qu’ils savent enclines à battre leur coulpe et à se reprocher un racisme en réalité largement fantasmé. Ce sont les islamistes, rappelons-le, qui ont imposé le concept d’« islamophobie » pour interdire toute critique en l’assimilant à un discours haineux.
Ce qui est inédit, et que révèle l’agression de Samara, c’est la mise en place sur le sol français d’une véritable police des mœurs, au sein de la communauté musulmane, pour contrôler les pratiques des uns et des autres : désormais les pressions, les menaces, le lynchage médiatique, voire physique s’exercent aussi entre coreligionnaires, certains s’érigeant en défenseurs de la morale et de la foi. Les juifs et les chrétiens ne sont plus les seules cibles : les « mauvais » musulmans viennent grossir les rangs des victimes potentielles du fanatisme, et peuvent devenir au
