La mairie de Paris a une nouvelle cible dans son viseur : la place de la Concorde. Les ayatollahs de l’Hôtel de Ville sont déterminés à en bannir les voitures après les JO et à la « végétaliser » pour la rendre forcément plus festive. Une aberration urbaine et un affront à l’histoire de notre capitale.
Il fallait oser. Elle l’a fait. Anne Hidalgo s’attaque à la place qui, par son nom, incarne l’unité de la nation. La Mairie de Paris ne se refuse rien. Éléphant dans un jeu de quilles, elle a désormais dans son viseur la monumentalité royale de la place de la Concorde ; la plus grande de Paris et sûrement la plus belle du monde.
Mais pour l’Hôtel de Ville, c’est seulement un « vaste espace minéral entièrement consacré à l’automobile. L’un des pires îlots de chaleur de la capitale. » Le rapport paraphé par Anne Hidalgo poursuit : « C’est également une zone inhospitalière et dangereuse pour les piétons qui peinent à la traverser alors qu’elle représente, entre les jardins des Tuileries et les jardins des Champs-Élysées, un jalon essentiel de l’axe historique de Paris. L’obélisque qui trône en son centre est inaccessible [faux : des passages piétons permettent d’y accéder] et le patrimoine historique de la place n’est pas valorisé [vrai : la Mairie ne l’a jamais restauré, il s’effondre]. Dans la continuité des travaux d’embellissement de l’avenue et des jardins des Champs-Élysées, la Ville de Paris souhaite engager un projet
