Rentrant tout juste du Japon, notre chroniqueur s’est retrouvé éberlué de se retrouver dans une ville en état de siège. Quatre jours avant que le Belem ne débarque la flamme olympique, les restrictions de circulation et les précautions sont telles qu’on en vient à se demander ce que craignent exactement les autorités.
Le décalage horaire a fait que, couchés à deux heures, nous étions sur le pont et le port à sept heures — soit, au Japon, deux heures de l’après-midi.
Nous sommes donc sortis faire quelques courses pour ré-alimenter cette machine insatiable qu’on appelle un frigo.




½ million de badauds attendus à Marseille
Stupeur et tremblement. À sept heures du matin, des centaines de CRS en armes patrouillaient sur le Quai de Rive-Neuve. Et tout le long du Prado, sur cinq kilomètres, de grosses gueuses de béton coupaient les voies dans l’espoir d’interdire à un camion fou de se précipiter sur la foule — que les autorités estiment à 400 000 badauds mercredi et jeudi prochain. On y arrivera peut-être,
