Habitué aux joutes médiatiques, hier comme dirigeant communiste, aujourd’hui comme chroniqueur politique, Olivier Dartigolles a des tripes et du cœur quand il s’agit de défendre ses idées. «J’aime qu’on me contredise !» pourrait être sa devise.
La menace était ancienne. Le 12 août 2022, à Chautauqua (État de New York), quand le couteau transperce Salman Rushdie, la condamnation à mort prononcée par l’ayatollah Khomeini a plus de trente-trois ans. « C’est donc toi, te voilà », pense alors l’auteur des Versets sataniques. En lisant le dernier livre de Rushdie (Le Couteau, Gallimard), vous aurez la description clinique des vingt-sept secondes de cette attaque, de cette « intimité d’étrangers » entre « l’aspirant assassin » et celui dont une part de
