Notre chroniqueuse a-t-elle bien fait d’aller voir Back to Black au cinéma ? Aurait-elle mieux fait de rester chez elle, à réécouter l’album légendaire d’Amy Winehouse sorti en 2006 ? Réponse.
Le film sur la vie de la dernière élue du Club des 27, Amy Winehouse, Back to Black, sorti mercredi dernier, n’a pas bonne presse. Le biopic est un genre cinématographique mal-aimé, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. On lui reproche de nous proposer une version d’Amy Winehouse idéalisée, d’éluder ses démons. Cependant, la réalisatrice a pris le parti de nous montrer un aspect de la star plus méconnu: la midinette londonienne qui hantait les pubs pour y écouter de la musique et y trouver l’amour.
Back to Black, aucun rapport avec la choucroute, a carrément titré Libération au sujet du film réalisé par Sam Taylor-Johnson. L’ensemble de la presse est plus que mitigée au sujet de ce film. On lui reproche, notamment, d’être trop édulcoré, et de ne pas mettre assez l’accent sur la noirceur et le tragique du parcours de la chanteuse londonienne (1983-2011). Certains vont même jusqu’à
