Quand l’ONU arrête d’être aux petits soins avec le Hamas, certaines explications du mouvement islamiste sur les viols du 7 octobre donnent la nausée.
Osama Hamdan se fâche
Osama Hamdan est membre du bureau politique du Hamas. Il est fâché contre l’ONU, ou plutôt contre Pramila Patten, la représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit (SRSG-SVC). Il a d’ailleurs conseillé à son employeur de la licencier.
Tout le monde n’est pas aussi sévère chez les terroristes : le 12 décembre 2023, l’Assemblée générale avait exigé un cessez-le-feu immédiat qui aurait permis au Hamas de se regrouper et de se réapprovisionner en armes, sans contrepartie de sa part, donc en lui permettant de conserver les otages pour usage ultérieur. Le chef du « mouvement de résistance » (©LFI), Ismail Haniyeh, s’était félicité de cette décision et avait remercié le Secrétaire Général, Antonio Guterres, lors d’une émission télévisée[1] : « Nous exprimons également notre appréciation pour les positions du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, (…) Nous nous félicitons de la résolution adoptée hier par l’Assemblée générale des Nations unies, qui prévoit un cessez-le-feu à une écrasante majorité. Nous sommes certains que l’agression brutale prendra fin et que la résistance restera la gardienne fidèle des droits et des aspirations légitimes de notre peuple. »
De quelle agression parle-t-on ?
L’agression brutale contre les civils israéliens a cessé quand leur armée a réagi, pas avant. Et malgré le chantage aux armes de Biden, qui peut donner l’impression de faciliter une deuxième Shoah plutôt que de désespérer Dearborn et Hamtramck[2], il y a peu de chances qu’Israël accepte de se suicider pour faire plaisir à l’écrasante

En acceptant les cookies, vous accédez aux contenus du site. Vous soutenez ainsi une rédaction de 14 journalistes et une centaine de contributeurs professionnels. Vous avez les possibilités suivantes :
Refuser et s’abonner Accepter les cookies
Vous êtes abonné(e) ?
Connectez-vous