En proposant d’envoyer des troupes françaises soutenir les Ukrainiens sur le front, Emmanuel Macron a choqué ses partenaires internationaux, peu portés à l’engagement direct face à Poutine ; et il a fait ricaner les Français, qui ont bien vu que ces rodomontades, prétend notre chroniqueur, n’étaient qu’à usage intérieur, face à un RN supposé être «le parti de l’ennemi» .
La chanson remonte au XVIIIe siècle, quand John Churchill, premier duc de Marlborough, conduisait les troupes anglaises contre la France dans la Guerre de Succession d’Espagne. Allusion à la bataille de Malplaquet, que Marlborough remporta techniquement (et où il fut blessé, à cette époque les généraux étaient en tête de leurs troupes, pas planqués dans le bunker de l’Élysée) mais qu’il perdit militairement, ayant eu trois fois plus de morts que le Maréchal de Villars : et l’invasion projetée de la France s’arrêta là.
C’est, on s’en souvient, la mésaventure qui arriva à Pyrrhus, lorsque ce roi d’Epire attaqua la république romaine au IIIe siècle av. JC. Rabelais s’en inspira, pour inventer Picrochole, ce roi adversaire de Gargantua, qui se vantait de toutes les conquêtes qu’il n’avait pas encore faites.
Fanfaronnades
