Dans La Terreur jusque sous nos draps (Plon), la journaliste Noémie Halioua propose une histoire critique de la guerre des sexes déclenchée par la vague Metoo. Un mouvement qui se retourne contre les femmes.
Noémie Halioua n’aime pas les chemisiers qui grattent les avant-bras. Elles lui rappellent l’école juive située au cœur du quartier de la Petite Jérusalem, à Sarcelles (93), qu’elle fréquentait enfant. Dress code : jupes bien en dessous des genoux et blouses à manches longues de rigueur, avec interdiction de dévoiler ses coudes, même par jour de grosse chaleur. Autant dire qu’une fois sortie des murs épais de l’établissement, la jeune fille n’hésitait pas à profiter de la liberté promise par la société civile laïque en réduisant considérablement la longueur de ses tenues.
Un nouveau carcan qui n’est plus religieux
Autant dire aussi qu’elle ne s’attendait
