L’opposant numéro 1 à Vladimir Poutine n’est plus. Qu’il ait été tué ou qu’on l’ait laissé péricliter dans la colonie pénitentiaire où il faisait de fréquents séjours en « cellule de discipline » malgré un état de santé alarmant, le Kremlin voulait sa mort. Les chancelleries occidentales s’indignent de la cruauté du régime russe, et tiennent Vladimir Poutine pour responsable. À un mois des élections qui vont le confirmer à la tête du pays jusqu’en 2030, le dirigeant russe rappelle à l’Occident et à son peuple qu’il fait ce qu’il veut.
Ainsi, vient-on d’apprendre, ce 16 février 2024, la mort, à l’âge de 47 ans seulement, dans une prison – portant la sinistre appellation de « Loup polaire », où il purgeait une peine carcérale de dix-neuf ans pour « extrémisme » – située au-delà du glacial cercle arctique, d’Alexeï Navalny, principal opposant politique au régime dictatorial de Vladimir Poutine.

Stupeur, certes, au sein de nos démocraties et, plus généralement, du monde libre ! Car, par-delà même
