La guerre entre le Hamas et Israël a ravivé l’idée de la « solution à deux États » pour résoudre le conflit israélo-palestinien. C’est oublier qu’elle est sur la table depuis 1947 et que ses premiers opposants étaient les Arabes de Palestine. D’autres issues politiques sont sûrement possibles, mais dans une région débarrassée de ses islamistes.
Depuis le 7 octobre, la « solution à deux États » est de nouveau à la mode. Toute personne qui veut se montrer concernée et informée sur le sujet se doit de la brandir avec le sentiment d’avoir inventé la lune. Mais ses innombrables promoteurs préfèrent oublier qu’elle a d’abord été refusée par les Arabes en 1947.
L’idée est proposée dès 1937 par une commission chargée par la puissance mandataire britannique de trouver une solution politique au conflit entre Juifs et Arabes de Palestine. Les deux communautés refusent. Les futurs Palestiniens ouvertement et catégoriquement, les Juifs en se montrant intéressés et sans fermer la porte au principe du partage du territoire. Sans solution politique pour le « jour d’après », les Britanniques choisissent alors l’option militaire, et en moins de deux ans, écrasent le soulèvement arabe. Cette répression est l’une des principales raisons de la défaite des Palestiniens dans la guerre civile qui les oppose aux Juifs entre décembre 1947 et avril 1948.
C’est toujours non
Toutefois, avant cette guerre civile, la question du partage
