Dans le monde politique, la semaine écoulée a démontré que plus rien n’était à l’abri de la suspicion.
On m’accordera, je l’espère, que depuis la démission forcée d’Elisabeth Borne, dans le domaine politique, notamment au plus haut niveau présidentiel, l’intérêt et la grandeur de la France sont radicalement passés au second plan. On me concédera que la vie politicienne a été portée à son zénith et qu’on n’y voie pas un reproche de ma part : je l’adore. C’est juste un constat. « Politicienne » est d’ailleurs un peu faible. C’est davantage un champ de coups fourrés, de magouilles, de pièges, de vengeances, d’humeurs, de rétorsions, de secrets et de leurres : un vaudeville démocratique qui laisse loin derrière lui la moindre allure républicaine.
Le poison de la transparence
En même temps on découvre un processus qui d’une certaine manière pourrait être perçu tel un progrès par rapport à l’hypocrisie habituelle : l’éradication des non-dits, la fin des « je n’en pense pas moins mais je ne dirai rien ». Je ne fais pas allusion aux réseaux sociaux où depuis longtemps le cloaque, parfois pertinent dans ses douteuses extrémités, domine et où on n’hésite pas à révéler ce qui devrait demeurer secret et qui même ne devrait pas être abordé.
Avant de faire un sort à notre monde politique qui est atteint par ce poison
