La récente nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre de la France à seulement 34 ans a captivé l’attention mondiale, non seulement en raison de sa jeunesse, mais aussi de son orientation sexuelle. Alors que la France se concentre sur ce nouveau chapitre politique du second quinquennat d’Emmanuel Macron, l’Afrique, majoritairement homophobe, pose un regard nuancé sur ce changement de leadership.
En Afrique, l’homosexualité demeure taboue et mal vue par une grande partie de la société qui accuse caricaturalement et faussement l’Occident de lui avoir importé « ce vice » sur son sol. Les gays et lesbiennes africain(e)s font d’ailleurs face à une véritable stigmatisation sociale, souvent obligé(e)s de cacher leur orientation par peur de représailles physiques. Les élites politiques, religieuses et coutumières condamnent elles aussi unanimement l’homosexualité sous toutes ses formes. Aujourd’hui encore, de nombreux pays refusent toujours de dépénaliser les relations homosexuelles. Certains, comme l’Ouganda ou le Nigeria, ont même
