Médias de gauche, ONG humanitaires, agences onusiennes… Tout un aréopage « d’autorités morales » guidées par le militantisme idéologique et la haine du monde blanc fait obstacle à la vérité sur le conflit entre Israël et le Hamas.
Chacun peut évidemment se faire sa propre idée sur le conflit israélo-palestinien qui ne se caractérise pas par sa simplicité. Et je ne revendique pas l’objectivité, engagé que je suis dans un camp résolument, encore que je m’essaie à l’honnêteté en dépit du caractère intensément émotionnel de l’actualité.
Mais mon propos est ailleurs. J’accuse ici les médias de truquer délibérément la présentation objective de l’information. Et je le prouve.
Je ne parle pas seulement du vieux biais idéologique observé depuis longtemps, tel qu’on peut l’observer quotidiennement dans l’espace médiatique de la gauche extrême encore dominante en lisant Le Monde et Libé, ou en écoutant les stations publiques subventionnées. Pour le résumer, disons que la partie palestinienne est présentée comme la partie faible. Contre l’évidence démographique, régionale et financière internationale, qui témoigne très exactement du contraire. Dans ce cadre fantasmatique, un esprit critique acéré regarde à la loupe le petit Israël avec une sévérité parfois justifiée, tandis que l’indulgence la plus extrême tourne le dos à la dure réalité du monde arabo-islamique. On peut évidemment évoquer la crainte révérencieuse envers la loi du Nombre et la trouble fascination pour la foule des rues arabes en sainte colère. Mais l’explication première de cet inconscient idéologique est
