À trois ans de l’élection présidentielle, l’ancien Premier ministre et la candidate aguerrie des seconds tours préparent déjà leur duel… Une démarche un peu trop hâtive, selon notre chroniqueur.
Il ne faut pas prendre tout ce qu’on lit pour argent comptant, je le sais, mais quand je lis : « Edouard Philippe-Marine Le Pen, les secrets du duel qu’ils préparent » dans Le Figaro, avec une analyse fine et détaillée qui montre à la fois une forme de complicité dans la tenue démocratique à observer et la réalité de plusieurs désaccords, je ne peux qu’estimer plausible cette esquisse du futur. Si 2027 leur permettait de s’affronter au second tour de l’élection présidentielle, on sortirait enfin d’une joute lassante à force de conformisme où, comme d’habitude, le jour suprême, Marine Le Pen ne serait pas à la hauteur et où son adversaire, avec une condescendance ironique, l’accablerait sous son savoir et son expérience.
Avec Edouard Philippe, nous aurions probablement une personnalité maîtrisée
