Georges-Elia Sarfati dénonce l’indifférence du monde politico-médiatique à l’égard des otages franco-israéliens aux mains du Hamas depuis le 7 octobre. Le philosophe et psychanalyste condamne l’effacement de ces hommes, femmes et enfants aux yeux de l’opinion publique.
Dernière minute ! L’armée israélienne a annoncé ce vendredi matin avoir récupéré dans la bande de Gaza la dépouille d’Elya Toledano, 28 ans. Le corps du Franco-Israélien, qui avait été fait otage par le Hamas lors de son attaque sanglante du 7 octobre alors qu’il participait au festival de musique en plein air de Réïm, a été ramené en Israël • |
Les mœurs politiques, morales et médiatiques d’une génération ne sont pas forcément égales à elles-mêmes. Une autre ère peut démentir ce que fut l’attitude d’un gouvernement, et d’un peuple, à l’égard des enjeux de son temps. Au début des années 80, l’Europe existait déjà. Mais voilà que les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023, dans plusieurs localités du Sud d’Israël, ont révélé au monde que le monde ne se soutenait plus des mêmes exigences. Qui s’est informé du passé récent, ou qui a connu ce moment, se souvient de ce que fut à l’unisson l’attitude de la France, et la constance de ses citoyens, à cultiver la présence en leur absence des otages français du Liban : les diplomates Marcel Fontaine et Marcel Carton, le journaliste Jean-Paul Kaufmann et le sociologue Michel Seurat. Je ne me souviens pas qu’alors il y eût de campagnes d’affichage en rappel de leur sort. Mais à tout le moins, je me souviens qu’à partir du mois de mars 1986, la chaîne
