De nombreux témoignages de participants à la fête de Crépol confirment les motivations racistes de leurs agresseurs. Avec l’assassinat de Thomas, la France rurale découvre l’ensauvagement ethnico-religieux qui prend les Blancs pour cible. Malheureusement, elle ne peut compter sur le gouvernement pour désigner les coupables.
« La vie de Thomas, elle valait la vie des autres aussi. On n’est pas rien. On n’a pas le droit de prendre la vie de quelqu’un d’autre comme ça. » Les mots d’Annick recueillis par CNews en marge des obsèques de Thomas disent à la fois la sidération et la violence du séisme qui a frappé la petite communauté de Crépol. Ce « on n’est pas rien » dit justement le contraire : Thomas a été tué parce que justement, pour ses meurtriers, il n’était « rien ».
Les témoignages des jeunes habitants de Crépol[1] qui participaient à cette soirée, recueillis dans le podcast du Dauphiné libéré, sont éclairants. Plusieurs déclarent avoir entendu le petit commando d’agresseurs annoncer qu’« ils étaient là pour tuer du Blanc ». Ils parlent tous d’une soirée qui se termine dans le plus grand chaos, du sang partout, qui coulait, qui giclait, ils parlent de leur terreur : « C’est pas juste une bagarre de bal comme on a l’habitude. Là, ça a direct sorti les couteaux », souligne un jeune homme. Une jeune fille raconte : « Ils sont arrivés à 15,
