Le retour en politique de Jérôme Cahuzac nous rappelle les acrobaties du cascadeur des jardins de l’Observatoire
Il se dit que Monsieur Cahuzac, l’homme qui s’était fait une réputation en instituant le principe éthique inédit de ne mentir qu’en regardant droit dans les yeux, se sentirait des fourmis dans l’ego et préparerait son retour sur la scène politique. Avec lui, le terme de scène convient fort bien, puisqu’elle s’applique également aux pitreries et aux farces les plus grossières. En la manière, on se souvient de la scène à l’Assemblée, poignante en diable, théâtrale à souhait : « Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger… » On connaît la suite. C’était en 2012-2013. Dix ans ont passé. L’intéressé estime probablement que dix années de purgatoire, c’est plus qu’il n’en faut et que le pays ne saurait se passer plus longtemps de ses mérites et talents. Les yeux dans les yeux, il s’est regardé un matin dans son miroir et sa décision a bien vite été prise. J’y retourne !
Mourir peut attendre
Je me plais à croire que, à cet instant précis, celui où il a décidé de remonter sur les planches médiatico-politiques, il a eu présent
