Sylvie Perez redonne espoir. Dans son nouvel essai, notre consœur décrit la riposte anglo-saxonne au wokisme. Universitaires, journalistes et écrivains sont de plus en plus nombreux à combattre ce totalitarisme qui sape la culture occidentale. Les Français seraient inspirés de suivre le mouvement.
« Les tenants du wokisme sont formels, le wokisme n’existe pas » : cette formule ironique ouvre l’excellent essai de la journaliste Sylvie Perez qui réplique en avertissant : non seulement le wokisme existe, mais il est une doctrine totalitaire qui a envahi toutes les strates des sociétés occidentales. Paradoxalement, le wokisme « progresse avec la bénédiction des sociétés qu’il veut renverser » et bénéficie du soutien des médias, des universités, des institutions culturelles, des organisations internationales et des entreprises qui se complaisent dans le sectarisme diversitaire de ses différentes branches : théorie du genre, antiracisme « racialiste », néoféminisme ou décolonialisme.
Longtemps, les adeptes de cette nouvelle religion ont cru que leur heure était venue et que plus rien ne viendrait entraver leur marche en avant. Mais des universitaires, des journalistes, des écrivains ou de simples citoyens « s’attellent à déjouer l’avènement d’un monde orwellien », écrit Sylvie Perez. Elle démontre l’existence d‘une « contre-offensive anglo-saxonne » sonnant la charge contre
