À tous les niveaux, la France s’effondre. Heureusement, pour la relever, nos technocrates ont prévu de favoriser deux filières: celle de la « réparation » et celle de l’immigration.
L’économie française ne se porte pas au mieux. Les chiffres sont tombés : au troisième trimestre 2023, la croissance est faible (+ 0,1 %) et n’est due qu’à une relance de la consommation des ménages elle-même due au fléchissement de l’inflation. Bruno Le Maire, que le moindre frémissement à la hausse encourage à l’optimisme béat, a salué à cette occasion « une économie française qui se tient ». Il espérait que le Black Friday, à l’approche des fêtes de Noël, serait un succès et que les achats effectués lors de ces journées de soldes sauveraient en partie un quatrième trimestre prévu pour être économiquement aussi pâlot que le troisième. Il se voyait déjà annoncer des chiffres de 0,3, 0,4, voire, soyons fous, 0,5 % de croissance. Quand, patatras, des technocrates de l’Ademe (Agence de la transition écologique) ont eu la brillante idée de concevoir, à la demande du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, une série de quatre spots publicitaires appelant les consommateurs à ne surtout pas… consommer.
J’ai validé cette campagne, je l’ai vue et elle ne sera pas retirée
Les quatre spots en question mettent en scène des Français moyens désirant acheter, dans un magasin, qui une machine à laver, qui une ponceuse, qui un téléphone portable ou un polo. À la recherche de renseignements et de conseils, les potentiels acheteurs abordent ce qu’ils
