Comment expliquer la délinquance endémique dans une partie de la jeunesse des quartiers dits «sensibles» ? Essentiellement par un sentiment de discrimination chez nos ressortissants d’origine musulmane, réel ou fantasmé, dont notre contributeur analyse ici les ressorts. Le déni et la peur de jeter de l’huile sur le feu, manifestes dans le cas de Romans-sur-Isère (26), n’aident pas et entretiennent selon lui une intifada à bas bruit et bon nombre de « bouffées délirantes ».
Pour quelle raison une majorité d’Européens de l’ouest et de l’est ont-ils peur d’une immigration de masse dont l’importance est minorée par une grande partie des élites occidentales ? En réalité, c’est l’islam et sa progression dans le monde qui sont à l’origine de cette obsession. Que ce soit au Moyen-Orient, dans l’Afrique sahélienne ou en Europe, les revendications religieuses, les attentats commis par des djihadistes, les actes délinquants commis par une frange de la jeunesse musulmane inquiètent les populations en leur faisant craindre à la fois une submersion démographique1 et une subversion de valeurs et d’identité.
Silence coupable
En France, les attaques contre la police dans de nombreux quartiers, qui font suite à une dégradation progressive depuis une trentaine d’années du climat sécuritaire, font penser à une intifada à bas bruit. Les agressions de plus en plus meurtrières contre les personnes, les règlements de compte entre bandes, les trafics et délits divers, les incendies d’édifices religieux chrétiens2, les crimes terroristes frappant des foules ou dirigés contre des juifs en tant que tels, suscitent bien plus qu’une inquiétude et occupent un espace politique de plus en plus important.
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Malheureusement, nos dirigeants qui
