Un groupe d’officiers militaires à la retraite, nostalgiques du franquisme, a récemment publié un manifeste exigeant une action des forces armées pour destituer le président du Conseil, Pedro Sanchez. Leur principale critique porte sur l’accord d’amnistie négocié avec les indépendantistes catalans par le leader socialiste, et qui met en péril l’unité de l’Espagne, selon eux.
Reconduit pour un troisième mandat, Pedro Sanchez hérite d’une Espagne profondément divisée. C’est un accord d’amnistie conclu avec les indépendantistes catalans, afin de former une nouvelle coalition de gauche (très fragile puisqu’elle ne repose que sur une majorité de trois voix à peine), qui a jeté le feu aux poudres.
Compromission
À la suite de l’appel du Parti Populaire (PP) et de Vox, les deux principaux mouvements de la droite conservatrice, des centaines de milliers d’Espagnols ont envahi les principales rues du pays quelques jours avant son élection à la tête du gouvernement et ont dénoncé un acte de trahison de la part du leader du parti socialiste (PSOE). Pis, en acceptant de laisser revenir les leaders catalans de leur exil, Pedro Sanchez a également empoisonné l’institution royale qui se retrouve sous le feu des critiques, accusée de mollesse
