Mais pourquoi donc Mahmoud Abbas, qui exècre le Hamas, semble-t-il en faire la promotion dans sa communication ? Un sondage apporte toutes les réponses. « Après avoir nié la réalité de la Shoah, Mahmoud Abbas nie celle du massacre du 7 octobre. Il ne dirigera jamais Gaza », a estimé de son côté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
L’Autorité palestinienne a perdu Gaza au profit du Hamas en 2007. Ce coup d’état militaire a coûté la vie à près de 200 fonctionnaires considérés par les révolutionnaires hamastiques comme « collaborateurs » du corrompu en chef, Mahmoud Abbas. Depuis 16 ans, tous les sondages montrent que si des élections étaient organisées en Cisjordanie, le Hamas ne ferait qu’une bouchée de ce qui reste de pouvoir au cacique héritier de Yasser Arafat. C’est pourquoi Abbas, « Abou Mazen » pour les intimes, a eu la prudence de n’en organiser aucune, ce qui lui permettra, le 9 janvier prochain, de fêter gaillardement le dix-neuvième anniversaire de son mandat de quatre ans.
Un des critères qui avait incité Arafat à le nommer Premier ministre, en mars 2003, était sa thèse révisionniste, rédigée en russe à Moscou, dans laquelle il expliquait que la Shoah, responsable de moins d’un million de morts, avait été conçue par les Juifs pour faciliter la création de l’État d’Israël[1]. Passé de vizir à président à la mort d’Arafat
