Le terrorisme islamique à l’heure de la Go-Pro
Le 7 octobre a vu le déchainement de la barbarie, à l’état pur. Une barbarie spontanée puisque les terroristes du Hamas sont passés à l’offensive sans avoir été provoqués. Une barbarie sans gloire puisqu’elle a visé les femmes, les enfants et les bébés. Une barbarie surprenante tout de même puisqu’elle a été filmée par Go-Pro et transmise en direct ou presque sur les réseaux sociaux.
Tel le metteur en scène d’un film d’horreur, le Hamas en a rajouté, revisitant tous les traumatismes possibles et imaginables chez l’être humain : le viol, le meurtre des bébés et des enfants, l’invasion du domicile, la prise d’otages et la déportation, l’humiliation en public, la disparition des autorités (police, armée) et l’effondrement subséquent de l’Etat de droit remplacé en quelques minutes par l’état de nature où on ne peut compter que sur soi pour rester en vie. L’intentionnalité est saisissante dans la violence du Hamas. Elle est assumée par ses auteurs qui se chargent d’en faire le commentaire de texte dans leurs communiqués de presse. Cette violence n’a rien de gratuit. Bien au contraire, elle est en soi un message politique en marche. Une espèce de programme maîtrisé, qui derrière le chaos des tirs et des pleurs, sait très bien où il veut en venir.
Au début, il y avait la peur
Israël possède la bombe nucléaire, les missiles à un million d’euros pièce, les drones guidés par satellite… Le Hamas, lui, est revenu 10 000 ans en arrière, 100 000 ans en arrière, à un âge où l’homme vivait constamment sous l’emprise de la peur. La peur de la mort violente assénée par un autre homme, la peur du rapt, la peur de devenir esclave au détour d’une bataille perdue. Les otages israéliens n’ont pas seulement
