Abjection de l’antisionisme
Après les massacres de familles entières, les femmes violées et assassinées ; après le déchaînement de sauvagerie rigolarde des islamistes du Hamas ; après la joie de leurs adeptes face à la mort des Juifs, comment peut-on continuer à innocenter le projet palestinien ? Comment peut-on continuer à rendre Israël responsable de l’animosité principielle qui nourrit la rue palestinienne et ses milices ? Car les jihadistes arabo-palestiniens du Hamas, avec le soutien d’une majeure partie de leur population, ne sont pas différents des membres de Daesh. D’ailleurs, c’est bien ce qu’ils réclament : un État islamique. Comment peut-on l’ignorer ?
Seulement voilà, après le 7 octobre, nous avons été immédiatement ensevelis par des discours de justification et de mise en équivalence, par les retournements victimaires et l’hypocrisie, par une indignation fallacieuse ironisant sur un juste retour des choses écœurant de mauvaise foi.
Mathilde Panot bornée
« Nous ne changerons pas d’un iota notre position. La France Insoumise est le mouvement de la paix et nous souhaitons qu’une solution politique soit trouvée. Donc nous ne sommes pas d’accord avec les formes de surenchère qui se passent actuellement dans notre pays. Il est faux de dire que nous n’avons pas condamné les crimes de guerre qui ont eu lieu samedi, comme nous condamnons ceux qui ont lieu actuellement à Gaza. Nous ne sommes pas d’accord avec l’escalade de la violence ».
Mathilde Panot, 10 octobre 2023 à l’Assemblée Nationale
Comment peut-on seulement imaginer une solution politique avec des miliciens qui ont décapité, ou brûlé des familles à Kfar Aza ? Comment peut-on accuser Israël de « crime de guerre » pour la réplique légitime à ce crime contre l’humanité ? Comment peut-on parler d’« escalade » pour la légitime défense d’un pays agressé depuis son origine par des hordes antisémites ? Comment peut-on se dire « mouvement de la paix » quand on incite ainsi au relativisme moral le plus abject de notre époque ? Comment peut-on encore oser prendre la parole publiquement et faire de la politique quand on trouve des excuses au pire pogrom depuis la
