Que peuvent une « première dame de France » surestimée (Bernadette, de Léa Domenach, notre critique à lire sur le site demain et déjà dans le magazine) et un cinéaste britannique pourfendeur de moulins à vent (Ken Loach, dont le film « The Old Oak » sera à l’affiche le 25 octobre) contre le superbe cinéma de Martin Scorsese ? Rien quand on les compare au nouvel opus du maestro américain toujours en verve, lui.
Sept mois de tournage et un budget de 200 millions de dollars. Débarrassons-nous d’abord des chiffres liés au nouveau film de l’auteur de Taxi Driver et Raging Bull. La démesure fait partie intégrante de la maison Scorsese, tout comme celle des voisins Coppola et Spielberg. Les anciens papes du « Nouvel Hollywood » n’ont jamais fait dans la dentelle et nul ne s’en plaint puisque les résultats sont en général à la hauteur. Scorsese se détache cependant du lot avec la volonté maintes fois avérée de faire de ses films autant