Notre chroniqueuse est tombée sur une tribune, sur le Club de Mediapart, qu’elle a trouvé honteuse et choquante car elle récupère le combat des femmes iraniennes pour le dépouiller de son sens et le remplacer par un salmigondis indigeste en novlangue militante progressiste qui dénonce l’ « islamophobie » supposée de la France.
Pendant qu’en Iran, les femmes se font violenter, violer et tuer par la théocratie iranienne car elles rejettent violemment le voile, un outil sexiste qui symbolise leur condition d’inférieure et l’impureté de leur corps, en France, quelques petites bourgeoises ultra-privilégiées froncent le nez.
Femme, Vie, Liberté !
Ces femmes Iraniennes, qui affirment que la liberté et les droits des femmes sont incompatibles avec le port du voile, ridiculisent une gauche néo-féministe qui fait de l’islam son nouvel horizon, des musulmans ses nouveaux opprimés et de la « liberté de porter le voile » un combat pour l’émancipation. Toutes ces postures sont ridiculisées par le courage et la force des Iraniennes qui désignent clairement le voile comme le symbole de leur oppression et montrent à la face du monde à quel point ce signe est sexiste et porteur de violences à l’égard des femmes.
Mais, nos petites bourgeoises parisiennes n’en ont cure. Pour Annie Ernaux, Assa Traoré, Adèle Haenel, Judith Butler mais aussi le Planning familial ou les Soulèvements de la terre, s’opposer au port du voile, c’est être islamophobe ! Alors, les militantes ont décidé de faire taire les Iraniennes, de nier leurs revendications et de les remplacer par les leurs. C’est ainsi que les voix autoproclamées du bien, du bon et du juste ont rédigé une tribune où le ridicule
