« Nous ne pouvons plus assister aux tragédies des naufrages provoqués par le fanatisme de l’indifférence. » En déplacement à Marseille, notre Pape a chargé les Occidentaux plutôt que les passeurs ou pays africains, et plaidé pour un accueil inconditionnel des migrants clandestins qui arrivent sur les rives européennes. Le cimetière marin qu’il dénonce recevra encore beaucoup de victimes…
L’exemplarité est au cœur des valeurs chrétiennes. Le Christ montre l’exemple du pardon en demandant à son Père au pied de la croix de pardonner à ses bourreaux car « ils ne savent pas ce qu’ils font ». Marseille offre un magnifique exemple de dévouement chrétien avec son archevêque Mgr de Belsunce qui vint au secours des malades de la terrible peste de 1720, la dernière qui ravagea la France. Le pape François pourrait s’inspirer de cet héroïque prélat et faire lors de son passage dans la cité phocéenne une annonce bouleversante : il hébergera au Vatican les migrants débarqués la semaine dernière à Lampedusa, et pourquoi pas, ceux qui ne manqueront pas d’arriver ensuite. « Ah, vous refusez d’accueillir à bras ouverts ces pauvres gens ? Eh bien moi, je vais le faire ! Je ne vais pas me contenter des deux ou trois familles de musulmans syriens que j’héberge déjà, je vais accueillir tous les rescapés de la traversée ! » Quelle allure ! Cette noblesse d’âme se révélerait contagieuse et chaque foyer européen se sentirait obligé d’accueillir à son tour deux ou trois familles africaines ou moyen-orientales. Chambre d’amis, dressing, garage, baignoire, tant d’espaces sous-employés dans la
