Notre président de la République serait-il « too much » ? La personnalité d’Emmanuel Macron est un sujet inépuisable pour notre chroniqueur.
À ceux qui pourraient me reprocher de négliger le fond de la politique d’Emmanuel Macron, je répondrais que celle-ci est tellement fluctuante, contradictoire au gré des tactiques et des circonstances, qu’il ne me semble pas choquant de laisser de côté dans ce billet ce qui relève d’un frénétique opportunisme. Alors que plusieurs événements d’importance inégale, sur le plan national comme international, justifient au contraire qu’on focalise sur la psychologie de notre président de la République qui semble toujours aller un peu trop loin, sans privilégier la mesure, la discrétion voire le silence quand ils seraient, à l’évidence, nécessaires.
L’affront africain
Beaucoup d’initiatives d’Emmanuel Macron me paraissent en effet avoir pour dénominateur commun l’irruption d’une subjectivité impérieuse, dans un univers où la rationalité et le bon sens devraient être de mise. N’oublions pas que ce président nous a promis, comme ses prédécesseurs, une France unie, rassemblée mais que jamais, lors de son départ, elle ne sera plus fracturée.
Sans disposer de toutes les lumières, je n’ai pas l’impression qu’en Europe, il ait suscité une adhésion admirative, cette dernière ne pouvant
