Pour satisfaire aux exigences des sponsors des J.O., la ville de Paris souhaite démonter les boîtes des bouquinistes le long de la Seine. Pour le comédien Philippe Caubère, c’est une atteinte inadmissible à l’âme de notre capitale.
Lisant – et non « relisant », soyons franc… – la seconde partie du Miroir des limbes, dont la première sont les Antimémoires, je tombe sur ces mots d’André Malraux : « De Chardin jusqu’à Picasso, tous les grands peintres, comme ils allaient jadis à Rome, sont venus à Paris. J’entends mon discours d’inauguration de la première Biennale : “Auprès d’un fleuve que bordent les boîtes des bouquinistes et les marchands d’oiseaux, dans cette ville où la peinture pousse entre les pavés”… » Comment ne pas penser à ce qui se prépare comme nouvelle entreprise de destruction et d’humiliation de la ville de Paris ? La seule
