Sur ce point, l’ancien magistrat et chroniqueur Philippe Bilger ne risque pas de tomber d’accord avec la patronne
Le blasphème est-il sacré ? C’est une question infiniment délicate, au sujet de laquelle on a droit à des nuances, des prudences et des interrogations qui ne s’imposent pas forcément sur d’autres thèmes. Je l’avais déjà abordé, mais plus rapidement et superficiellement, dans les Vraies Voix sur Sud Radio où j’avais soutenu que je comprenais la position des autorités danoises souhaitant interdire la « dégradation publique d’objets religieux », notamment les autodafés du Coran, tout en veillant à sauvegarder l’expression écrite ou orale pour l’éventuelle dénonciation de l’islam, du christianisme et du judaïsme.
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J’ai évidemment été sensible à la tribune indignée initiée par Richard Malka dénonçant, selon lui, ce retour à une conception « moyenâgeuse » du
