À partir d’octobre, le nouveau bonus réparation textile va prendre la forme d’une remise sur la facture lorsque le consommateur choisira de faire réparer un vêtement ou une paire de chaussures abimés. Mais qui va rapiécer les dépenses publiques ? se lamente notre chroniqueuse.
Jugez un peu le texte qui suit, promulgué officiellement par le gouvernement à l’initiative de Bérengère Couillard, notre Secrétaire d’Etat au tricot chargé de l’écologie. Son objet : le bonus versé aux Français pour donner une seconde vie à leurs vêtements et chaussures. Voici le contenu intégral …
« Prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire du 10 février 2020, dite loi Agec, ce bonus s’inscrit dans une vaste réforme de la filière textile. Tous les vêtements et chaussures (excepté les sous-vêtements et le linge de maison dans un premier temps), seront éligibles au bonus réparation. Il devra s’agir de réparation et non de retouches.
Pour bénéficier du bonus de l’État, il faudra se rendre chez les couturiers et cordonniers ayant demandés à être labellisés par l’éco-organisme Refashion. La remise sera directement appliquée sur la facture de la réparation. Les réparateurs labélisés déclarent, sur la plateforme, au fil du mois, les factures des réparations éligibles. Au 30 de chaque mois, la plateforme de déclaration déclenche
