Après deux ans d’absence, Novak Djokovic, le « non vacciné » le plus célèbre au monde est de retour sur le sol américain. Sa réapparition suscite un immense intérêt du public, avec des files d’attente interminables pour voir ses entraînements, ou encore la présence de Barack Obama dans le public lors de son premier match de l’US Open. Un incroyable parcours.
En mars dernier, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a adressé un courrier au président des États-Unis, Joe Biden, pour lui demander d’autoriser l’entrée dans leur pays… d’un citoyen serbe. À l’époque, Washington n’avait pas encore levé les restrictions liées au Covid-19 pour les étrangers non-vaccinés, ce qui était le cas de l’homme en question. Au premier regard, la demande parait totalement absurde quand on connaît l’importance des dossiers du locataire de la Maison Blanche, mais c’est sans savoir que le citoyen serbe en question s’appelait Novak Djokovic, le champion de tennis dont les performances sportives ainsi que les actualités au-delà du simple cadre tennistique ont hissé au rang des personnalités les plus connues de la planète. Quelques semaines avant la lettre de DeSantis, Djokovic a ému le monde, et ce, bien au-delà du simple cercle des amateurs de tennis, en remportant à Melbourne son dixième tournoi d’Open d’Australie (et son 22e titre de Grand Chelem), égalant le record de son rival de toujours, Rafael Nadal. Cette victoire, malgré sa valeur sportive extraordinaire, fut davantage une démonstration de force mentale qu’aucun athlète, probablement, n’a pu manifester avant lui. Car un an auparavant, à l’occasion du tournoi de l’Open d’Australie, le Serbe s’était vu d’abord
