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Univers: pour les scientifiques, il est de plus en plus difficile de ne pas se poser la question de l’existence d’un “grand mathématicien”

"Dieu - La science Les preuves" de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies (Trédaniel)


Univers: pour les scientifiques, il est de plus en plus difficile de ne pas se poser la question de l’existence d’un “grand mathématicien”
Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, Paris, 20 octobre 2021 © Thierry LE FOUILLE/SIPA

Publié l’an dernier, Dieu, la Science, les Preuves, préfacé par le Prix Nobel de physique Robert W. Wilson, s’est déjà vendu à 210 000 exemplaires et sortira en poche à la rentrée. La preuve que « le public » n’a pas faim que de romans. Ou que le grand roman métaphysique de l’Univers demeure le plus fascinant qui soit ! Entretien avec Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies.


Michel-Yves Bolloré est ingénieur de formation, Olivier Bonnassies polytechnicien. Passionnés par l’histoire des sciences et admirateurs du grand mathématicien Kurt Gödel (auquel ils consacrent un chapitre passionnant), ces deux esprits carrés savent ce qu’est une démonstration logique… Très tôt, Bolloré et Bonnassies ont acquis la conviction qu’il existe une correspondance intime entre l’intelligence humaine (apparue avec le cerveau il y a 1,5 million d’années) et la structure de l’Univers : de l’infiniment grand à l’infiniment petit, tout, dans l’univers et la nature, est information et langage, tout est intelligible et il n’y a de « chaos » nulle part… Galilée le disait déjà en son temps dans une formule qui n’a rien perdu de sa vérité : « Le monde est un livre écrit en langage mathématique. » Ce livre écrit page après page depuis 14 milliards d’années, une armée de physiciens, d’astrophysiciens, de biochimistes et de biologistes est en train de déchiffrer son langage, un peu comme si l’Univers, à travers l’intelligence humaine, prenait conscience de lui-même… Ce faisant, Bolloré et Bonnassies nous montrent que les grands scientifiques ont aujourd’hui pris le relais des philosophes et que la question de Dieu n’est plus taboue pour eux…


Causeur. Avez-vous été surpris par le succès de votre livre ? Qu’est-ce que cela traduit à vos yeux ?

Michel-Yves Bolloré. Oui, un peu, au début, mais nous avons ensuite assez vite réalisé que notre livre correspondait à une vraie attente du public. Notre pays est divisé : 55% des Français ne croient plus en l’existence de Dieu (alors que 66% y croyaient encore en 1947). Or cette division passe au milieu des familles, des villes et des entreprises. Elle crée chez de nombreuses personnes une réelle anxiété et un besoin d’en savoir plus. D’autant que cette question nous touche tous de très près puisqu’elle est liée à une autre question essentielle commune à toutes les civilisations : existe-t-il une vie après cette vie ? Reverrons-nous, de l’autre côté, les gens que nous avons aimés ? Or si Dieu n’existe pas, la réponse est claire, c’est non ! Face à cette attente et à cette soif de savoir, les médias dominants adoptent une attitude très réservée, de peur de s’attirer les critiques de la sphère du « philosophiquement et du politiquement correct ». Ainsi font-ils l’impasse sur ce sujet qui a toujours hanté l’humanité, alors même que l’attente du public n’a jamais été aussi grande. Enfin, notre livre ne parle ni de foi ni de religion mais uniquement de la question de l’existence ou non d’un dieu créateur. Cet angle volontairement limité a permis à des lecteurs de tous les horizons de s’intéresser à ce livre : chrétiens, juifs, musulmans agnostiques… etc.

Ce livre de 577 pages s’apparente à un condensé tel qu’on pouvait en fabriquer à l’époque de l’Encyclopédie de Diderot : vous vous adressez à des lecteurs qui se posent des questions fondamentales et vous faites l’état des lieux dans une langue vivante et accessible. La documentation scientifique sur laquelle vous vous appuyez est impressionnante : comment vous êtes-vous réparti les tâches et combien de temps vous a-t-il fallu pour tout rassembler ? 

Michel-Yves Bolloré. Nous avons consacré trois années et demie à l’élaboration de ce livre, car nous le voulions à la fois simple et lisible par tous, même dès l’adolescence et quel que soit le niveau d’études du lecteur, et en même temps parfaitement exact. Or il compte, outre ses 577 pages, plus de 500 citations presque toutes référencées, dont une centaine de prix Nobel, et plus de 2800 chiffres ! Plus de 20 experts scientifiques ont pour cela collaboré à sa rédaction et à la vérification de toutes les données présentées. Entre Olivier et moi, nous avons vraiment travaillé à quatre mains. Notre objectif essentiel était surtout d’être clairs et compréhensibles. 


Parmi les arguments scientifiques que vous donnez, vous dites que, dès les premières secondes de son histoire, l’Univers – qui n’était alors que rayonnement, bien avant l’apparition des atomes au cœur des étoiles – était réglé de façon extrêmement précise. Si ce réglage avait été légèrement différent, l’apparition de la vie aurait été impossible. De quand date cette découverte ? 

Olivier Bonnassies. Cette découverte a été faite il y a 60 ans à peine par Robert Dicke. Le physicien américain a été le premier à avoir observé que si, un instant après le Big Bang, la vitesse d’expansion de l’Univers avait été très légèrement différente (si on changeait le 15ème chiffre derrière la virgule !) nous ne serions pas là pour en parler ! Autrement dit, si on changeait un tout petit peu les données initiales de l’Univers (les constantes qui déterminent les lois de la physique et de la biologie) l’Univers ne pourrait pas produire la vie complexe. On appelle cela le « réglage fin » de l’Univers : c’est une découverte nouvelle, incontestée, fascinante, qui appelle une explication. Or, il n’y en a pas beaucoup ! Si l’on refuse l’idée qu’il y a derrière tout cela une intelligence ordonnatrice, il faut supposer que notre Univers est le gagnant d’une immense loterie en supposant qu’il existe en vrai, quelque part, un nombre véritablement gigantesque d’univers stériles qui auraient des réglages aléatoires : mais où sont-ils ? 

En lisant votre livre, on se rend compte que les grands scientifiques (depuis Einstein, Planck, Heinsenberg, Hawking…) ont été tous amenés, un jour, à se poser des questions métaphysiques sur l’origine de l’Univers et de la Vie, et qu’en ce sens, ils ont pris le relais des philosophes professionnels qui, eux, ont renoncé depuis longtemps à faire de la métaphysique, conformément au dogme kantien et positiviste qui la jugent « impossible » et « inutile ». Aujourd’hui, la frontière entre physique et métaphysique est de moins en moins étanche au fur et à mesure que l’univers nous livre peu à peu ses secrets. Ainsi, contre Heidegger et ses disciples, qui professent que la science ne pense pas et qu’elle serait peu ou prou réductible à « la technique », vous montrez que les grands scientifiques sont, en réalité, des contemplatifs purs qui posent les vraies questions… et que, pour eux, l’hypothèse de ce que l’on pourrait appeler une « intelligence supra-cosmique » n’est pas une absurdité. Pour vous, qui sont les savants vivants qui vous paraissent être allés le plus loin dans la formulation de cette hypothèse ?  

Olivier Bonnassies. Un des chapitres les plus originaux de notre livre est le chapitre 13 intitulé « Ce qu’en disent les grands savants eux-mêmes : 100 citations essentielles ». Il y a parmi eux 62 prix Nobel (dont Robert Wilson, qui signe notre préface) et beaucoup d’entre eux ne sont pas des croyants, mais sur un certain nombre de questions nouvelles concernant notamment le début ou le réglage de l’Univers, tous sont obligés et contraints par les découvertes de leur discipline, dans la pratique concrète de leur science, d’aller beaucoup plus loin que par le passé, de chercher des explications aux données nouvelles et d’évoquer la question de Dieu, au moins comme une hypothèse. 

Il me semble que l’idée centrale qui émerge de votre livre est que le cadre théorique dans lequel notre monde était encore pensé il y a un siècle (en gros, un univers statique, éternel et auto-suffisant, assez proche du cosmos de Pythagore et d’Aristote) a littéralement explosé en vol… Notre perception de l’univers a totalement changé, et c’est cela, dites-vous, qui nous oblige à reposer autrement la question de l’existence de Dieu. Qu’est-ce donc que nous avons découvert que Descartes, Spinoza et Kant ne savaient pas ? 

Olivier Bonnassies. Dans la Critique de la Raison pure, Kant discrédite la raison en affirmant qu’elle conduit à des « antinomies », c’est-à-dire des thèses contradictoires à propos de l’Univers, en prouvant notamment à la fois qu’il a nécessairement un commencement, et en même temps qu’il est impossible qu’il ait un commencement. S’agissant de la seconde thèse, voici son argument : « Supposons en effet que le monde ait un commencement. Étant donné que le commencement est une existence que précède un temps où la chose n’est pas, il faut qu’il y ait eu antérieurement un temps où la chose n’était pas, c’est-à-dire un temps vide ». Mais tout le raisonnement est faux depuis qu’Einstein a montré que, dans le monde réel, il n’y a pas de « temps vide » indépendant de l’espace et de la matière. Le temps, l’espace et la matière sont liés et l’un ne peut exister sans les deux autres dans notre Univers, et plus personne ne le conteste. Du côté de la science encore, toute une série de disciplines ont concouru à montrer qu’il y a très certainement un début à ce temps, cet espace et cette matière qui sont liés, ce qui implique que la cause qui est à l’origine de cette émergence soit transcendante, ni temporelle, ni spatiale, ni matérielle et qu’elle soit dotée de la puissance de tout créer et de tout ajuster aussi, pour que les atomes puissent être stables, que les étoiles puissent brûler 10 milliards d’années et que la vie complexe puisse se développer, toutes choses qui, on le sait maintenant, étaient infiniment improbables. Tout cela les anciens l’ignoraient, mais pas les chrétiens comme Augustin, qui savait que l’Univers avait un début et qui a parlé de manière parfaitement juste du temps au livre XI de ses Confessions. Comme disait Robert Jastrow (1925-2008), astrophysicien, professeur à l’université de Columbia, directeur à la NASA que nous citons dans le livre : « Pour le scientifique qui a vécu en fondant sa foi sur le pouvoir de la raison, l’histoire se termine comme un mauvais rêve. Il a gravi les montagnes de l’ignorance ; il est sur le point de conquérir le plus haut sommet ; alors qu’il se hisse sur le rocher final, il est accueilli par une poignée de théologiens qui sont assis là depuis des siècles. » 

À vous lire, on comprend entre les lignes que l’athéisme est devenu aujourd’hui une théorie extrêmement fragile dans ses fondements, puisque c’est une théorie qui affirme, au fond, qu’il n’existe rien d’autre que l’univers et la nature (en quoi l’athéisme a toujours été un panthéisme). Cette théorie suppose donc que l’univers et la nature sont éternels : comme l’avait démontré au VIe siècle avant notre ère le philosophe grec Parménide d’Élée (qui fut le vrai maître à penser de Platon): s’il y avait eu du néant, « à un moment donné », il y aurait toujours du néant aujourd’hui ! Car du néant, par définition, rien ne peut sortir… Par conséquent, quelque chose a toujours existé. Pour Parménide, ce « quelque chose » ne pouvait être que le cosmos divin qu’il assimilait à l’Être Absolu. Or, nous savons que l’univers a commencé (il y a 14 milliards d’années environ) et qu’il s’use de façon irréversible. Cet univers-là n’est donc pas divin, il n’est pas éternel, et il ne peut être adoré comme l’Être Absolu… D’un point de vue strictement physique, peut-on dire, donc, que cette idée d’un cosmos éternel dans le passé et dans l’avenir appartient à la mythologie ? 

Michel-Yves Bolloré. C’est tout à fait juste ! Remarquons d’abord que le matérialisme n’a toujours été qu’une croyance comme une autre. Mais à la fin du 20e siècle cette croyance est devenue extraordinairement difficile à soutenir ; au point qu’on peut aujourd’hui la qualifier d’irrationnelle. Le mot « incroyant » est un mot inexact car en réalité l’incroyant est nécessairement un très grand croyant. Il doit croire en une série de thèses toutes aussi improbables les unes que les autres. Il doit croire entre autres : à un univers éternel, à l’existence d’une infinité d’univers, à l’existence d’une machine à produire des univers, au passage aisé de l’inerte au vivant etc.

Le fait que de l’information nouvelle apparaisse continuellement dans l’histoire de l’univers (ce que Bergson fut le premier philosophe à démontrer dans L’évolution créatrice en 1907) permet-il à votre avis de penser l’idée de création ? Cette idée, qui avait été exclue et bannie du champ philosophique depuis Spinoza, possède-t-elle, selon vous, un fondement scientifique ? 

Olivier Bonnassies. Oui, George Smoot (né en 1945), astrophysicien et cosmologiste, professeur à Berkeley, prix Nobel 2006 insistait là-dessus : « L’événement le plus cataclysmique que nous puissions imaginer, le Big Bang, apparaît, à y regarder de plus près, comme finement orchestré ». L’énergie initiale va se transformer et évoluer comme dans une programmation en quarks puis en atomes, puis molécules de plus en plus complexes, pour finalement produire l’ADN, les acides aminés et les enzymes qui permettront la mise en place de la vie et son développement de plus en plus complexe. Le philosophe Claude Tresmontant a beaucoup écrit sur cette croissance de l’information en soulignant le fait que toute information nouvelle (comme l’invention de l’ADN) ne préexistait pas et n’était pas contenue quelque part dans l’Univers, mais lui était communiquée. Mais toute cette évolution n’a été possible que parce que les lois de l’Univers étaient très finement programmées. Simon Conway Morris, professeur à Cambridge, l’un des plus grands paléontologues actuels, qui a montré 70 exemples de convergence de l’évolution vers les mêmes structures dans des branches d’évolution différentes, dit dans son livre Life’s solutions que : « Les routes de l’évolution sont nombreuses, mais les destinations sont limitées » (Cambridge, 2004 p.145) imaginant « quelque chose comme un attracteur par lequel des trajectoires évolutionnistes sont canalisées vers des modes de fonctionnalités stables » (p.309) et parlant de « formes fonctionnelles possibles prédéterminées depuis le Big-bang » (p.310). Il exprime sa pensée en 2009 dans une interview qu’on trouve sur Internet à travers une phrase clé : « les contraintes physico-chimiques limitent le champ des possibles » (booksmag.fr). Ce que Christian de Duve, Prix Nobel de Physiologie, médecin, biochimiste, spécialiste de biologie cellulaire (Louvain) résume en disant : « Dieu joue aux dés parce qu’Il est assuré de gagner ». Ultérieurement, des mécanismes comme celui de la sélection naturelle peuvent permettre de créer naturellement de la complexité, mais rien ne serait possible si le cadre général de l’Univers n’avait pas été réglé de manière aussi extraordinaire et plus personne ne conteste du point de vue scientifique l’existence de ce « réglage fin » indispensable à notre existence.

Vous consacrez un chapitre passionnant aux savants allemands et soviétiques persécutés avant guerre par leur régime respectif parce qu’ils croyaient en l’expansion de l’univers (qui est aujourd’hui un fait certain). Y a-t-il eu une persécution analogue dans l’Occident démocratique ?

Michel-Yves Bolloré. Une remarque d’abord. Ce chapitre est tout à fait original, car, à notre connaissance il n’a jamais été traité par personne avant ce livre. Or il est important comme preuve indirecte. Car ces jeunes savants qui n’avaient ni argent, ni pouvoir, et travaillaient dans de modestes conditions, ne représentaient à priori aucun danger pour ces deux dictatures parallèles, athées et en pleine expansion qu’étaient le nazisme et le communisme des années 30. Qu’est-ce qui pouvait bien motiver qu’on les torture, les envoie dans des camps ou qu’on les fusille, ou, pour les plus chanceux, qu’ils soient condamnés à l’exil ?  Leur seul point commun : soutenir la thèse d’un univers modélisable, instable et vraisemblablement en expansion à la suite des découvertes d’Einstein. Mais cette thèse soulevait la très grande probabilité d’un début. Thèse insupportable pour ces dictatures matérialistes, pour qui un Univers éternel et infini était une nécessité philosophique et scientifique. Ainsi, si Hitler et Staline ont persécuté ces savants avec une telle violence, c’est bien parce que leurs thèses venaient contredire frontalement le matérialisme officiel de ces deux dictatures. Hitler et Staline avaient très bien compris les dangers qui résultaient de ces découvertes.

Pour ce qui est d’aujourd’hui, il est clair qu’il n’existe à l’Ouest rien d’équivalent. Ni prisons, ni camps, ni tortures. Il existe cependant une discrimination des scientifiques croyants dans de nombreuses universités et centre de recherches aux États-Unis et en Europe. Une étude américaine récente du Pew Research Center montre qu’un tiers des scientifiques chrétiens des États-Unis disent avoir souffert de discrimination dans leur carrière.

Vous consacrez un grand chapitre au peuple d’Israël. D’un point de vue scientifique, en quoi ce peuple est-il à part et unique dans l’histoire de l’humanité ? 

Michel-Yves Bolloré. C’est simple : si Dieu n’existe pas, alors tout a nécessairement une explication rationnelle et il ne saurait exister ni miracles, ni énigmes sans solutions. Tout doit avoir une explication ne relevant que de la raison ou du hasard. Face à cette évidence, le destin extraordinaire du peuple juif met nos imaginations au défi ! Nous racontons l’histoire de ce peuple, le seul restant de l’antiquité, qui a survécu à trois exils, qui a conservé sa langue et sa religion après s’être répandu sur toute la planète, et qui est revenu sur sa terre près de 18 siècles après l’avoir perdue. C’est un constat objectif :  au lecteur de juger si le hasard est une explication raisonnable à cette histoire à dormir debout…

Ce peuple, qui ne préexistait pas, et qui n’a donc pas été « choisi » arbitrairement parmi d’autres peuples, s’est immédiatement distingué des autres en adoptant une vision du monde totalement nouvelle puisqu’il fut le premier à dédiviniser le cosmos, à désacraliser la nature (Aristote qui est le père du rationalisme occidental pensait que les étoiles sont des substances divines et éternelles !) ; il fut le premier à renoncer à l’astrologie, au culte des idoles, des rois et des empereurs et aux sacrifices humains… D’un point de vue scientifique, comment expliquez-vous l’émergence de cette sagesse et de cette rationalité qui sont au cœur de notre civilisation ? 

Michel-Yves Bolloré. Oui tout à fait. En plus de son existence et de sa survie mystérieuse, le peuple hébreu a aussi dans ses mains une particularité étonnante : un livre, ou plutôt une bibliothèque (écrite sur plusieurs siècles) : La Bible. Ce livre  contient un certain nombre de vérités cosmologiques qui étaient ignorées de la Terre entière, par exemple, que la lune et le soleil ne sont que des « luminaires » pour éclairer le jour et la nuit, alors que, pour tous les autres peuples, pour toutes les civilisations de l’époque, le soleil et la lune étaient des divinités. Mais les Hébreux connaissaient encore bien d’autres vérités cosmologiques, notamment le fait que l’Univers a eu un début et aura une fin. Là aussi, le lecteur est invité à porter un jugement personnel sur cette énigme. Est-ce le résultat d’une série de chances ou cela vient-il d’une révélation ? Au lecteur de décider mais la question est passionnante.

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Journaliste spécialisé dans le vin, la gastronomie, l'art de vivre, bref tout ce qui permet de mieux supporter notre passage ici-bas

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