L’immigration reste un sujet olfactif. Plus les yeux s’ouvrent sur les désastres causés par un peuplement de substitution, plus les coups tombent sur les propos « nauséabonds » des lucides. La propagande des promoteurs du diversitisme ne recule devant rien, à commencer par la réécriture de l’histoire.
« Charognards ! » Le mot est dégainé par les adeptes du suprémacisme diversitaire dès qu’un protégé est mis en accusation. Faire taire est l’obsession de ceux qui ont juré de sacraliser l’Autre, rédempteur des fautes françaises. Au prétexte de respecter une émotion, toute parole déplacée est vue comme un blasphème. Face à l’assassinat de la petite Lola par une clandestine algérienne, les cloueurs de becs avaient jugé les indignations plus indécentes que le crime. Je me souviens du scandale que mes propos avaient suscité, le soir de l’assassinat, le 7 janvier 2015, de mes confrères de Charlie Hebdo par un commando islamiste : participant à « On refait le monde », sur RTL, j’avais enjoint aux musulmans de se désolidariser de cette monstruosité et de le faire savoir afin d’éviter les amalgames. « Ce n’est pas le moment ! » avaient répliqué les intervenants. Rokhaya Diallo y avait été de ses larmes pour signifier ma brutalité. En 2011, la même militante de l’islam avait dit ne pas vouloir « s’apitoyer » sur l’incendie criminel de la même rédaction, qu’elle accusait alors d’être « main dans la main avec [ses]
