L’éditorial de l’été d’Elisabeth Lévy.
Delphine Ernotte doit souffrir d’insomnies. C’est pour ça qu’elle aime tant compter – pour s’endormir. C’est chez elle une véritable passion. Si elle pouvait, elle compterait jour et nuit : les Noirs, les Arabes, les femmes, les « L », les « G », les « B », les « T », sans oublier les éco-anxieux, les personnes à l’horizontalité généreuse et les allergiques au gluten. Dans ce registre, elle a un nouvel objectif : mesurer le temps de parole des femmes contre celui des hommes. C’est ce qu’on appelle une vision d’avenir. Curieusement, elle ne compte jamais les milliards que nous donnons à France Télévisions… Ce comptage frénétique lui permet de partager l’humanité en deux groupes, ou plutôt en deux groupes de groupes. D’un côté, les trop nombreux, le plus déplorable étant celui des mâles blancs auxquels elle a déclaré la guerre dès son arrivée à France Télévision
