Nous avions les pitres radiophoniques laborieux des matinales de France Inter. Nous avons désormais le bouffon ferroviaire de la CGT. La gauche se convertirait-elle donc en pépinière de comiques?
On est ravi de l’apprendre… Je dis comiques, pitres et non humoristes, car je m’en voudrais d’écorner la mémoire de ceux, assez rares d’ailleurs, qui méritent d’être qualifiés ainsi : Raymond Devos, en premier bien sûr, Pierre Daninos, Marcel Aymé, Michel Audiard, Alexandre Vialatte, évidemment, Pierre Desproges, absolument. (J’en oublie, qu’on me pardonne…) Desproges dont on rappellera non sans plaisir qu’il entra dans la carrière à L’Aurore, quotidien qui, très probablement, se verrait aujourd’hui voué aux gémonies par la bien-pensance et relégué dans l’enfer médiatique de l’extrême droite. Peut-être même se trouverait-il encensé de l’opprobre suprême de « fascisant ». On y prenait avec ardeur la défense des pieds noirs et on contestait avec un même entrain le bien-fondé de la décolonisation. Pensez
