Il y a un peu plus de dix ans, Nantes et Bordeaux avaient la réputation d’être ce qu’on appelle communément des havres de paix. Il se dit qu’il y faisait bon vivre. En quelques années, ces villes sont devenues cauchemardesques. « Se faire agresser, ça arrive à tout le monde ! » minimise l’adjointe au maire de Bordeaux.
L’insécurité règne et les maires socialiste de Nantes (Johanna Rolland) et écologiste de Bordeaux (Pierre Hurmic) ne semblent pas prêts à reconnaître cet état de fait et à le combattre. Ils ont d’autres priorités, des priorités sociétales.
Johanna Rolland, maire de Nantes, a toujours tenu un discours immigrationniste ; elle est pour un accueil inconditionnel. En 2014, après les premiers coups de feu sur fond de trafics de drogue et de délinquance inhérents à la présence accrue de migrants dans les quartiers dits populaires, elle prend la décision de… ne rien décider. Au fil des ans, la délinquance s’accroît, les agressions sexuelles se multiplient. Le 24 septembre 2022, une femme est violée par deux Soudanais. Les Nantais sont sous le choc et les langues se délient : les témoignages affluent, les commerçants se plaignent de l’insécurité grandissante, l’association S2N (Sécurité nocturne Nantes) organise un « Rassemblement citoyen contre l’insécurité ». La maire de Nantes ne réagit pas, elle est occupée : elle prépare le « mois des fiertés ». « La lutte contre les discriminations LGBTQIA+ c’est toute l’année à Nantes. Mais le beau mois de juin est le moment idéal pour porter bien haut le drapeau arc-en-ciel », annonce « fièrement » le site municipal (Nantes Métropole et Ville). Tandis qu’il devient impossible pour les Nantaises de se promener seules le soir dans les rues de la ville,
