Pour certains responsables politiques, et pour certaines féministes, les consignes plutôt anodines données aux hôtesses du tournoi de tennis de Roland Garros ne sont plus tolérables.
« J’pris un homard sauce tomate/ Il avait du poil aux pattes/ Félicie aussi ». À n’en pas douter, l’égérie de la chanson de Fernandel n’aurait pas pu faire partie des hôtesses retenues cette année encore à Roland-Garros pour accueillir le public, et contrôler les billets. C’est en tout cas ce que l’on a appris, le samedi 3 juin, dans le supplément local du Parisien. « Jeunes, blanches, fines », si l’on en croit l’une d’elles, triées sur le volet, elles font l’objet d’une sélection drastique, qui passe mal aux yeux de certaines.
Le monde d’hier
« Tailleur jupe, escarpins noirs, classiques, coiffée, maquillée ». Pas de piercing, pas de tatouage, même si dans les faits, on peut croiser quelques jeunes filles ornées d’un papillon ou d’un dauphin sur le poignet. Et surtout, épilation des jambes et des aisselles. Tout cela est précisé dans le « Guide de l’Hôte(sse) parfait(e) », remis aux jeunes gens, avec tous les conseils à l’intérieur pour lutter contre les mèches rebelles. Pour les garçons,
