Dans son nouvel essai Comment on en est arrivé là (L’Observatoire), le journaliste Jean-François Kahn s’inquiète de la montée des extrêmes. Il pense que l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen conduirait le pays à la guerre civile.
Qu’on ne se méprenne pas ! On l’aime bien, Jean-François Kahn. On l’a connu patron de presse audacieux, courageux, suffisamment iconoclaste et hors mode pour mériter estime et reconnaissance. Et puis il y a chez lui une impressionnante faculté à brasser des idées, à les exposer et les défendre avec une ardeur touchante, communicative, cela en fourbissant une réthorique de vive passion où la gestuelle le dispute au verbe. Ça pétille, ça fuse, ça pétarade, ça flingue. Un vrai festival. Qu’on soit d’accord
