Mouvement royaliste bien connu, peut-être un peu désuet, l’Action Française (AF) est de nouveau dans le viseur d’un gouvernement! En application d’une circulaire prise contre tout mouvement soupçonné d’appartenir «à l’ultra-droite ou l’extrême-droite» par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, la manifestation prévue ce 14 mai en hommage à Jeanne d’Arc devrait être interdite. L’AF a dénoncé un emballement de la presse et démenti toute interdiction de rassemblement par la préfecture…
Il y a une semaine, le « Comité du 9-mai » a organisé une marche à Paris. Pas interdite par la Préfecture, elle a ému divers partis politiques qui ont dénoncé la présence de ces militants cagoulés de l’ultra-droite, portant des drapeaux à la croix celtique, défilant dans la capitale. Afin d’étouffer la polémique naissante, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a rapidement pris une circulaire « interdisant les manifestations et rassemblements de l’ultra-droite » sur l’ensemble du territoire. « Vous accorderez une attention particulière aux déclarations de manifestations portées par des individus issus de groupes dissous, appelant à la haine contre autrui ou revendiquant l’action violente » peut-on lire, demandant aux préfets « de prendre sans délai les mesures nécessaires pour éviter que de tels rassemblements et manifestations ne se reproduisent en aucun cas ».
Être monarchiste n’est pourtant pas encore interdit!
C’est dans ces conditions que la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès a été interpellée par le sénateur socialiste David Assouline afin de savoir ce que le gouvernement comptait faire contre les organisations
