Pour Emmanuel Macron, notre pays n’est pas bloqué. À l’étranger, la singularité de la France interroge, charme ou étonne. Le Conseil constitutionnel se prononce demain sur la réforme des retraites.
Faut-il que le président de la République en ait voulu à Laurent Berger pour avoir éprouvé le besoin, de Chine, de le contredire en affirmant qu’il n’y avait pas de crise démocratique en France ! Le secrétaire général de la CFDT avait souligné, suite à la rencontre avortée avec la Première ministre, « qu’après la crise sociale, il y avait une crise démocratique »… Quelle mouche a donc piqué Emmanuel Macron pour contester ce que la plupart des citoyens ressentent et qui est probablement à la source de ce malaise palpable et diffus à la fois, qui débilite les Français et leur fait perdre tout espoir en même temps qu’il rend notre nation incompréhensible pour les étrangers ? Comment le président peut-il seulement répondre, à cette évidence formulée par Laurent Berger, que notre pays « n’est pas bloqué » et tirer de cette matérialité à peu près exacte, même si la répétition des journées de manifestations a dérangé une pluralité d’activités essentielles, une sorte de contentement parce que la France, dans son esprit collectif et pour chacun, ne serait pas « en crise
