À gauche, c’est le festival des tartuffes. Après la réintégration, au sein de la Nupes, d’Adrien Quatennens (LFI), lequel avait giflé sa compagne, on surjoue l’indignation, malgré l’autocritique publique du député qui parle de ses progrès comme le ferait un alcoolique repenti… L’analyse de Céline Pina.
Jamais la conjoncture n’a été aussi favorable à la gauche, le gouvernement ayant réussi l’exploit d’apparaitre comme un détricoteur des protections sociales des Français sans avoir montré une quelconque capacité à redresser économiquement le pays, ni même obtenu des résultats probants en matière de réindustrialisation. Le tout en offrant des perspectives tellement sombres pour l’avenir que les Français deviennent incapables de se projeter. Oui mais voilà, la Nupes, inféodée à Jean-Luc Mélenchon, n’a plus d’autre identité que celle d’excités pétris de ressentiment et avides de violence, se comportant comme un troupeau de petits commissaires du peuple à la belle époque du stalinisme ! Sous la houlette d’un chef incapable de se contrôler, elle n’offre aucune perspective sociale et se noie dans des histoires de cornecul, bien loin des préoccupations des Français.
Fin de purgatoire
Ainsi avons-nous droit à l’épisode du retour à l’Assemblée nationale du fils prodigue, Adrien Quatennens et au concours d’indignation stérile dont notre monde politique est coutumier. Condamné pour violences conjugales, le député Insoumis réintègre les rangs de LFI, donc de la Nupes, après un bref purgatoire chez les non-inscrits. Faute de pouvoir faire autre chose que de mettre en scène une indignation vertueuse, leurs postes ayant été en partie sauvés par l’accord électoral passé avec Mélenchon, le PS et les écologistes, qui jugent ce retour scandaleux, se contentent d’en faire des gorges chaudes – d’une manière d’autant plus démonstrative
