Au risque de passer pour cuistre, rappelons que le titre du dernier Letourneur (cf. Enorme, en 2019, Les Coquillettes en 2012) est un clin d’œil blagueur, évidemment, au Viaggio in Italia du grand Rossellini, immortel chef d’œuvre millésimé 1954, avec Ingrid Bergman et George Sanders. Voyage (sans s) en Italie mettait en scène un couple de bourgeois anglais qu’un périple du côté du Vésuve mène au délitement. Beaucoup moins lyrico-tellurique, quoiqu’assez spirituel dans son genre, est ce Voyages en Italie (avec s), cinquième long métrage de l’actrice et cinéaste, co-écrit, celui-ci, avec Laetitia Goffi, et dont le mode décalé est la marque de fabrique.
Soit
