Dans L’exil des collabos, Yves Pourcher retrace le destin des principaux acteurs de la Collaboration politique et littéraire.
La France de Vichy s’effondre en août 1944. La roche Tarpéienne n’est pas éloignée du Capitole. Pétain, Laval et ses ministres, les chefs de police, patrons de presse, écrivains, artistes vont très vite le vérifier. Ils doivent fuir pour éviter la prison, le lynchage, la mort. Peu importe de savoir si la collaboration avec l’Allemagne nazie pouvait trouver une quelconque justification. L’Histoire est écrite par les vainqueurs. Ils appartiennent dorénavant au camp des vaincus. La nuit s’abat sur eux. Certains, fort peu nombreux, préfèrent rester en France et préparer leur défense.
C’est le cas de Robert Brasillach, écrivain fasciste, rédacteur en chef de l’hebdomadaire collaborationniste et antisémite Je suis partout. Il reste fidèle à son engagement. De Gaulle refusera de le gracier. Il sera fusillé le 6 février 1945 en criant « vive la France ! » Pour les autres,
