Habitué aux joutes médiatiques, hier comme dirigeant communiste, aujourd’hui comme chroniqueur politique, Olivier a des tripes et du cœur quand il s’agit de défendre ses idées. «J’aime qu’on me contredise!» pourrait être sa devise.
« Guetteur, où en est la nuit ? » Ésaïe, 2, II. Pour éclairer le futur et prévoir l’avenir de nos retraites, le pouvoir macronien a décidé de se projeter en… 2030. Sept années, quelle audace ! Et après ? Il sera alors temps d’allumer de nouveau la bougie d’une nouvelle réforme. Tout ça pour ça. Ces Diafoirus prescrivent la même ordonnance : 64 ans ou le désastre. 44 annuités ou le chaos. Sans aller chercher de nouvelles recettes, notamment du côté des revenus du capital, sans prendre en considération les idées et propositions, nombreuses et stimulantes, pour une Sécurité sociale du XXIe siècle. Plus ils expliquent leur projet injuste et plus le pays le rejette.
L’un des traits les plus inquiétants de la crise politique dans sa phase actuelle, qui connaît une accélération
