L’université et les écoles supérieures sont gangrénées par les mêmes idéologies que l’enseignement primaire et secondaire. Et les écoles de journalisme occupent une place de choix sur le podium de la pensée unique, voire totalitaire.
Alors que l’enseignement secondaire doit se baser sur les savoirs fondamentaux, les universités et écoles supérieures se dédient à la spécialisation. Avec une conséquence majeure : souvent, rejeter les idées des professeurs signifie devoir rejeter la carrière que l’on souhaitait embrasser.
Pour écrire cet article, j’ai lancé un appel à témoignages sur Instagram. Les réponses ont été très nombreuses. C’est que, finalement, tout étudiant n’étant pas acquis à la cause woke a pu faire l’expérience des ravages de l’idéologie. Dans le supérieur, beaucoup de professeurs sont convaincus qu’il est de leur devoir de modeler les élèves. Pire encore, nombre d’étudiants suivent souvent le mouvement, avec pour objectif de dégoûter le récalcitrant de la filière, ou le faire rentrer dans le moule.
Devenir un journaliste conformiste en dix leçons
Hubert est étudiant dans une petite école de journalisme parisienne. Il savait déjà « que le milieu était dominé par la gauche ». Il n’en est pas moins sidéré quand, pour son premier jour de cours, la professeure,
