Les premiers véhicules électriques ont été brevetés il y a près de cent cinquante ans ! Aujourd’hui encore, leur point fort demeure le moteur mais la batterie reste leur principale faiblesse. Sa fabrication nécessite de telles quantités de métaux stratégiques qu’elle représente aussi une aberration écologique. C’est pourtant ce modèle que nous imposent nos dirigeants.
Les batteries passent souvent pour le composant essentiel de la voiture électrique. Mais c’est bien son moteur qui lui donne son identité et ses performances. Il suffit de se trouver à côté d’une voiture électrique à un feu rouge pour ressentir la différence en termes d’accélération lors du démarrage.
Cette différence tient au couple de la voiture électrique qui a la propriété d’atteindre son maximum quasi immédiatement. Le couple mesure la capacité d’accélération. Un moteur thermique atteint son couple maximum aux alentours de 1 500 à 2 000 tours par minute pour un diesel et plutôt autour de 3 000 tours pour une essence, tandis qu’un moteur électrique en dispose dès les premiers tours.
Simplicité contre complexité
La différence est liée au fonctionnement des deux types de moteurs. Un moteur thermique automobile, c’est-à-dire un moteur à explosion, a, par construction, besoin d’un certain délai pour délivrer sa pleine puissance. Il s’agit même d’une véritable usine à gaz. Au sens propre et figuré. Qu’il soit à essence ou diesel, le moteur doit passer par quatre temps (admission, compression, combustion-détente,
