Artcurial, la maison de ventes aux enchères, proposera la « Mustang » du Marginal, le 4 février prochain, lors de la 47ème édition du salon Rétromobile qui se tiendra à la Porte de Versailles.
Ça a débuté comme ça, par une séance du mercredi après-midi. Anodine et indépassable. Cascadeuse et mémorielle. Nous étions fin octobre, début novembre 1983. J’avais neuf ans dans la salle du « Concorde » à Bourges que la rumeur disait appartenir à Alain Delon ou à Robert Hersant, je ne me souviens plus très bien. Les Berrichons aiment les histoires de montages financiers complexes et de successions houleuses, nous tenons cet héritage-là de Jacques Cœur, notre grand argentier.

Dès le générique du « Marginal », j’ai été percuté par la musique haletante d’Ennio Morricone, ce TGV orange qui filait à pleine vitesse dans la campagne française, « CERITO FILMS » en lettres capitales qui barrait l’écran et Jean-Paul qui lisait Le Figaro. Il portait l’une de ses improbables vestes en cuir sur un tee-shirt et un jean surmonté d’un gros ceinturon comme dans une chanson de Michel Delpech. Le scénario était l’œuvre de Jacques Deray et de Jean Herman. Le Commissaire Jordan
