Daniel Cohn-Bendit, invité à présenter son nouveau brulot immigrationniste sur France 5, dénonce le « roman national » et tresse des louanges à Zinedine Zidane avant de préciser: « Heureusement, nous sommes entre nous… »
À l’occasion de la sortie de son livre, au titre très subtil, Français mais pas Gaulois, l’inénarrable Dany le rouge – devenu Dany le vert au fil des années – était invité jeudi dans C à vous, l’émission la plus consensuelle du PAF, où le débat ne s’envisage qu’uniquement avec des gens qui pensent comme vous.
Tout comme vous !
Entouré d’une petite élite médiatique au conformisme patent, le rebelle des plateaux TV en a profité pour faire son show, et prêcher doctement son catéchisme immigrationniste qui peut se résumer en deux slogans : « Nous sommes tous des immigrés » et la France, « terre d’immigration », a besoin d’encore plus d’immigrés.

Autant rectifier tout de suite cette dernière erreur historique: non, la France n’a pas toujours été une terre d’immigration, elle a en réalité commencé à accueillir des étrangers à partir de la révolution industrielle vers 1850, au moment où le taux de natalité commençait à décliner.
Mais revenons à notre révolutionnaire embourgeoisé
Tout rassuré qu’il était d’être en de si bonne et respectable compagnie, Daniel Cohn-Bendit a pu se livrer, sans crainte d’être contredit, à des attaques en règle contre le récit national, celui du lien historique qui rattache les Français d’aujourd’hui aux ancêtres d’hier et qui se résume dans la formulation, devenue quasi-blasphématoire : « Nos ancêtres les Gaulois. »
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Ce récit est une « fake news », tacle Cohn-Bendit et son livre en apporte toutes les preuves. En réalité, il faudrait dire au Franco-allemand que cela fait déjà belle lurette que le roman national du Petit Lavisse a été délégitimé et broyé sous les fourches caudines de l’antiracisme doctrinaire pour être grand-remplacé par le
