Le Journal du dimanche a révélé le contenu explosif d’une note du renseignement territorial de la Drôme. Elle évoque des liens entre Adem Benchelloug, conseiller municipal et le mouvement radical des Frères musulmans, interdit dans de nombreux pays mais pas en France. L’émotion est grande dans la ville, mais le maire LR préfère soutenir l’élu dont l’opposition réclame la démission.
Pourquoi n’arrive-t-on pas à lutter contre la progression de l’islamisme et l’entrisme de ses militants dans les institutions ? Peut-être est-ce en raison d’un manque de doctrine claire sur le sujet chez les différents partis politiques et au sommet de l’État, du manque de réactivité des services de l’État et d’une forme de connivence chez des élus locaux plus soucieux de conserver leur pouvoir que d’exercer une mission d’intérêt général.
À Valence, ce flou conceptuel a favorisé les manipulations d’un élu et d’une association liée aux frères musulmans. L’affaire est assez classique : une association dont le leader est lié à la mouvance frériste souhaite ouvrir une école « musulmane ». Il trouve une écoute bienveillante de la part de la municipalité qui sait que construction d’une mosquée ou ouverture d’une école musulmane lui assure le soutien de leaders communautaires dont l’influence est grande sur la communauté musulmane. La municipalité accepte alors de lui vendre un terrain. En général, à partir de là, l’affaire est conclue et rien ne vient troubler cette
